Depuis début janvier, 400 cendriers sont en cours d'installation dans les rues de Saint-Étienne. Les mégots qui y seront jetés seront ensuite collectés puis recyclés, réduisant ainsi la pollution visuelle et environnementale qu'ils engendrent lorsqu'ils sont jetés au sol.

Acétate de cellulose, acide cyanhydrique, naphtalène, nicotine... les mégots de cigarettes sont de véritables bombes à retardement pour notre planète, qui mettent 12 ans à se dégrader lorsqu'ils sont jetés au sol.
Un mégot souille, à lui seul, jusqu'à 500 litres d'eau lorsqu'il atteint les réseaux de canalisation ou les cours d'eau, libérant plus de 200 substances toxiques.
À Saint-Étienne, on estime que 20 millions de mégots sont ainsi jetés par terre chaque année.
Pour y remédier, la Ville procède à l'installation de 400 cendriers en hypercentre, comme dans les quartiers. Ils se situent dans des lieux stratégiques : aux arrêts de tram, aux arrêts de bus, sur les places, devant certains commerces, lieux de spectacles ou bâtiments municipaux. Objectif : donner à chaque fumeur le réflexe citoyen d'y jeter son mégot. Tout simplement.
Jetés puis recyclés
Avec l'installation de ces 400 cendriers, la Ville va plus loin en faisant appel à une entreprise chargée de récupérer l'ensemble de ces mégots pour les recycler, notamment le plastique qu'ils contiennent. La collecte sera réalisée à vélo (un bon point supplémentaire pour notre planète !), de façon hebdomadaire, par le biais de l'entreprise d'insertion locale Ondaine Agro.
Le rythme de cette collecte pourra être ajusté en fonction des besoins.
Les 400 cendriers mis à disposition par la Ville en ce début d'année s'ajoutent à la présence des 3 200 corbeilles installées dans les rues, et d'ores et déjà dotées d'éteignoirs. On compte sur vous !
« La propreté est l'affaire de tous, rappelle Nicole Peycelon, adjointe en charge de la propreté. Il appartient maintenant à chaque fumeur d'utiliser ces cendriers mis à leur disposition par la Ville. Il s'agit d'un geste citoyen pour le bien de tous les Stéphanois, comme pour celui de la planète. »