Les ateliers d’artistes de la Ville de Saint-Étienne


Dans le cadre de sa politique culturelle, la Ville de Saint-Étienne a souhaité mettre en place, au sein de son ancienne École des Beaux-Arts, un pôle ressource dédié aux artistes visuels.

Ce pôle accueille actuellement différentes associations travaillant dans le champ des arts plastiques et de l'image animée et propose au public, au sein de la Serre, une programmation d'art contemporain dédiée à la création émergente. 

Le bâtiment dispose en outre d'un deuxième espace d’exposition, nommé "Salle des cimaises", mis à disposition des artistes ou associations.

Depuis octobre 2022, la Ville met à disposition d'artistes visuels 17 ateliers de travail individuels et collectifs :
  • 13 ateliers individuels et collectifs mis à disposition pour 3 ans, sur appel à candidature
  • 3 ateliers individuels et collectifs mis à disposition pour 1 an à des jeunes diplômés de l'ESADSE (École supérieure d'Art et Design de Saint-Étienne) et de la Faculté d'Arts Plastiques
  • 1 atelier dédié à l'accueil d'artistes en résidence

La Serre - Ancienne école des beaux arts


Les résidents actuels des ateliers 

Aléatronome
Implanté au sein de l'ancienne École des Beaux-Arts de Saint-Étienne et porté par l'association Cinquante Quatre, l'Aléatronome a pour ambition de réunir les acteurs et actrices de la scène artistique et musicale stéphanoise. Ce lieu de vie propose de rendre accessibles ces pratiques au travers de l'animation d'une webradio et d'expérimentations scénographiques.
Site web : aleatronome.com
@Aleatronome

Loïc Bonche
Originaire de Firminy, Loïc Bonche mène actuellement des recherches entre Saint-Étienne et Montréal dans le cadre d’un doctorat en Études et Pratique des Arts. Dans une pratique du textile et de la céramique, son travail est ouvert à la fois sur le monde et sur les cultures locales. Il tend à transformer les regards et les usages à travers la collaboration entre métiers d’art, artistes, et fabrication du domestique.
En passant par le monde de la pêche, de la tifosi, son travail établit une relation étroite entre le monde de l'art et celui du populaire. Il éprouve un intérêt accru pour les processus de réalisation, la matérialité des œuvres et tout ce qui relève de l’intelligence spécifique de la main.
@loic_bonche 

Sylvian Cotte
Jeune diplômé d’un master recherche en Arts Plastiques, Sylvain Cotte est un artiste plasticien dont la pratique oscille entre sculpture, performance et vidéo. À la recherche de l’Autre, il questionne à travers des objets / sculptures les failles de nos relations : le manque, l’absence, la distance, l’échec... Il détourne des formes préexistantes auxquelles il assemble des fragments de son corps – des moulages de ses mains et ses doigts. Il (dé)joue la relation par des je(ux) du nous et non par les genoux. Pratiquant du jeu de mots, il s’amuse à modifier finement le sens des expressions et des matières qu’il (ré)emploie et s’approprie.
Portfolio : docdroid.net/kshaSbN/portfolio-sylvain-cotte-pdf
@sylvain_cotte

Boran-Deylan Delchev
Le projet de recherche actuel de Boryan-Delyan Delchev s’intéresse aux matériaux biologiques issus d’agricultures responsables et locales. L'artiste entend développer un nouveau procédé de mise en forme du chanvre, écoresponsable et pertinent, en mêlant savoir-faire traditionnels et problématiques contemporaines. Une résonance se révèle dans son engagement personnel. Selon lui, le designer doit revêtir un rôle de médiateur pour sensibiliser l’usager et l’inviter à prendre un rôle actif dans l’écoresponsabilité. Ici, c’est à travers des expériences de mise en forme du chanvre qu'il propose d’éveiller une conscience face aux problématiques écologiques.
Site web : boryandelchev.wixsite.com/boryan-design
@boryan_delyan_delchev

Jeu de Syvain Cotte © Photographie : Andréanne Ducarouge

Jeu de mains, de vilains jeux de mots (balais-pattes), 2021, objet/sculpture à (co)activer, manches à balais en bois vernis, silicone, bois, ardoise, craie. Exposition «Entr’ouvert», mars 2021, Les Limbes, Saint-Étienne © Photographie : Andréanne Ducarouge

Grégory Granados
Originaire de Rouen en Normandie, Grégory Granados a commencé ses études par une formation de 5 ans en ébénisterie, lutherie, menuiserie en sièges. C’est par le biais d’une initiation au design à la Chelsea School of Art à Londres qu'il décide d’en faire son métier. Cinq ans plus tard, c'est avec Step, un instrument de musique collectif qu'il décroche son Diplôme National Supérieur d'Expression Plastique, mention design d’objet, à l’ESADSE (École supérieure d'art et design de Saint-Étienne). Passionné de musique depuis son plus jeune âge, mais aussi de danse grâce à la chorégraphe Régine Chopinot, il tente de faire converger ces disciplines par l’intermédiaire du design.
Site web : projetstep.fr
@granados_gregory

Juliette Laroche Millart
Jeune designeuse d’objet, diplômée de l’École supérieure d’art et de design de Saint-Étienne, Juliette inscrit sa pratique dans le design de revalorisation. Travaillant essentiellement à partir de matériaux dits « pauvres », les déchets deviennent pour elle « matière première ». Pluridisciplinaire passionnée, le textile, la céramique, le bois, le métal, ou encore le dessin et la peinture, tous les médiums sont, pour elle, prétextes à la création et supports de revalorisation. Dans sa pratique, Juliette tient aussi à sensibiliser les acteurs impliqués sur les chaînes de production pour imaginer l’avenir des déchets induits.
Site web : citedudesign.com
@julie.ttelaroche 

Simon Mortier
Son travail se nourrit conjointement de la pratique photographique et d’une relation forte à l’écriture. Dans le cadre de son diplôme, il s'est intéressé à la chasse et à ses représentations, dans une petite commune de Haute-Loire où il a grandi. Son travail de terrain a donné naissance à différents gestes documentaires : revues, photographies, vidéo et textes. Il poursuit encore aujourd'hui ses recherches. 

Nina Mouvant
Le travail plastique de Nina Mouvant est essentiellement éditorial et se matérialise surtout autour d’objets imprimés. Elle se saisi d’un concept, d’un corpus ou d’un ouvrage existant, qu’elle vient relire afin de le transformer en un objet autre. Partant du principe que le lecteur est toujours l’acteur principal de ce qu’il lit, chaque lecture devient une traduction de la sensibilité de ce dernier, de son imaginaire, biographique comme collectif, et de ses connaissances. Il s’agit de reformaliser des objets culturels afin de mettre en exergue leurs sémantiques, questionnant par là ce que nous comprenons des mots et des images, et ce qui, bien que présent, nous reste étranger.
@ninamouvant 

Étienne Pageault
Formé à l’École Boulle et à l’École Normale Supérieure de Paris-Saclay, Étienne Pageault conduit une recherche graphique à la rencontre des sciences physiques, du dessin performatif et des arts du mouvement.
En dialogue avec les départements de géologie du CNRS depuis 2023, il développe les écritures minérales, questionnant les rapports de temps, d’énergie et d’espace précipités par l’antropocène.
Site web : etiennepageault.com
@etiennepageault  

Agathe Revaillot
Sa pratique du design se situe à la croisée entre le design des milieux, design care et l’artisanat. Sa démarche dans le design prend les formes de la sollicitude, du soin et de l’affection. C’est un design soucieux de son environnement, centré sur l’être humain attentif à son implication dans un des contextes précis où il intervient. Elle conçoit des solutions pérennes à fort impact et écoconçues à partir de problématiques cruciales. Son approche du design est de reformuler la qualité des milieux de vie, du développement durable, du lien social, du mieux vivre individuel et collectif et d’améliorer les parcours de vie sociale et environnementale de tous.
Site web : agatherevaillot.com
@agatherevaillot

Milène Sanchez-Personeni
En 2021, Milène Sanchez est diplômée de l’ESAD Saint-Étienne (élève de Denis Laget) et lauréate du Prix Desjoyaux. En 2022, elle rejoint la résidence d’artiste Moly-Sabata et réalise sa première exposition personnelle à la galerie Claire Gastaud (Clermont-Ferrand) et participe à l’exposition « Secrets de fabriques » au Musée Paul Dini (Villefranche-sur-Saône). En 2023, plusieurs manifestations sont prévues : une exposition personnelle à la Serre et des expositions de groupe au MOCO (Montpellier) et au Frac Auvergne.
Elle utilise la peinture à l’huile, à l’essence de térébenthine. Elle travaille par fines couches successives de peinture qui se superposent, afin de dégager une atmosphère unique au travers de chacune de ses toiles.Son œuvre ne cherche pas à s’inscrire dans la tradition de la peinture de bouquets ou de nature morte, ni d’utiliser le prétexte du motif pour verser dans l’abstraction. Sa peinture est une recherche menée sur la couleur et la lumière. L’artiste prépare elle-même ses pigments pour atteindre de nouvelles teintes, jeu subtils entre tons naturels et tons artificiels.
@milene.sanchez

Johann Rivat
« L’œuvre de Johann Rivat semble ne s’attacher à aucun sujet sinon à une esthétique de la catastrophe, aussi sourde et latente qu’édulcorée voire chatoyante. Ses peintures naviguent d'un réalisme affirmé à la simple sensation, comme s’il cherchait à embrasser le plus largement et de manière presque exhaustive, les possibilités de la peinture.
Il ne s’interdit rien et chaque nouveau tableau est une nouvelle expérience. L’éclectisme manifeste des signifiés s’efface pour mettre en lumière la convergence du signifiant. Comme la toile accueille la couleur, la représentation se fait support de la sensation. Comme pour affirmer encore et toujours que, avant d’être une image, la peinture est un réel. »
Marie Henrich
Site web : dda-ra.org/RIVAT
@johannrivat 

Domizia Tosatto
Dessinatrice et bédéiste diplômée aux beaux arts de Brera à Milan et à l’EESI d' Angoulême, Domizia Tosatto expérimente toutes les techniques de dessin et d’estampe, surtout le monotype. Elle a publié en 2019 une série de monotypes « Les Manuel des Caniches » chez Ion Éditions. Depuis 2014, en solo ou avec l’association EINA, elle édite des livres et organise des concerts dessinés. À l’instant, elle est sur un projet d’écriture d’une longue bande dessinée de fiction.
@domiziatosatto

Oak Oak
Depuis 2006,  il a pour terrain de jeux les rues, les murs, les trottoirs et les routes.
Originaire de Saint Etienne, il colle ses dessins dans chacun des lieux qu’il traverse afin de faire naître un sourire chez le piéton au détour d’une rue là où il ne s’y attend pas. Sa démarche consiste à détourner les éléments urbains, à s’amuser avec les défauts qui de prime abord semblent sans intérêt particulier, comme les fissures d’un mur. Il y ajoute ainsi sa propre vision, ses propres références qui ont souvent trait à l’univers geek. Une manière d’imaginer l’espace urbain de manière plus poétique.
« Oakoak transforme et habille les éléments du quotidien que l'on croise et ignore. Un autre monde, où les bonhommes des passages piétons jouent les acrobates, où les bouches d'incendies font des grimaces et où les tortues ninja sortent des égouts. » - Les Inrockuptibles
« Oakoak ne revendique aucun autre militantisme que celui d’amuser. » - Graffiti art magazine
Site web : oakoak.fr 

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