Découvrez la Grand'Eglise ou église Saint-Etienne Saint-Laurent

La Grand'Eglise ou église Saint-Etienne Saint-Laurent
Inscrite à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1949 (sauf partie haute moderne du clocher).
25, place Boivin

Histoire

La Grand'Eglise, construite entre 1450 et 1480 sous le vocable de deux martyrs, Saint-Étienne et Saint Laurent, se trouve à la place d'une église primitive antérieure. Elle est transformée à de multiples reprises à cause des guerres de religion et des pillages ; son tympan notamment conserve la trace du passage des forges à canons à la Révolution.

Architecture

La Grand'Eglise se présente avec une nef et deux bas-côtés (5 travées par nef), des chapelles latérales, un transept non débordant et une abside. Le style gothique finissant offre à l'architecture intérieure des voûtes et croisées d'ogives. Le rempart qui existait au sud a empêché la construction de chapelles et de bas-côtés jusqu'au XVIIe siècle ; la chapelle des pélerins de Saint Jacques est construite en 1642. Les vitraux datent de la Révolution, les précédents ayant été détruits.

Décoration

Malgré les pillages, quelques oeuvres d'art ont subsisté. La Grand'Eglise abrite une "Mise au tombeau" en bois polychrome sculptée au XVIe siècle par Guillaume Fontaine (certains l'appelaient "le tombeau du bon dieu"). L'élément mobilier le plus connu reste sans doute le tableau du "Voeu de Ville", réalisé par le peintre forézien Staron en hommage à la protection de la ville pendant l'épidémie de peste de 1629.

Personnalités

Pierre-Antoine Dalgabio
En 1790, Pierre-Antoine Dalgabio travaille à Saint-Étienne comme architecte-voyer. Il dessine en 1792 un nouveau plan en damier pour la ville et la réorganise selon un nouvel axe nord-sud, qui va aujourd'hui de la Terrasse à la place Bellevue. En 1795, il restaure la Grand'Eglise, endommagée pendant la Révolution. On lui doit aussi le quartier de l'Hôtel de Ville et l'aménagement de la place Marengo, achevés par son neveu Jean-Michel Dalgabio.

Guy Colombet
Guy Colombet, fondateur de la Charité, est originaire du Jura. Professeur de philosophie à Paris et prêcheur brillant, il devient en 1664 curé de la Grand'Eglise, alors troisième paroisse de France, et le reste jusqu'à sa mort en 1708. Il a contribué à la création des premières écoles gratuites dans la ville. Ses ossements sont conservés dans la Grand'Eglise depuis 1862.

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