Mai 2025 : Tribunes libres

La rubrique Tribunes libres est ouverte aux groupes politiques du conseil municipal. Ces textes, ainsi que toute autre forme de communication externe, n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs.

Publié le - Mis à jour le

Groupe de la Majorité Municipale

Concertation, les dés sont lancés

À Saint-Étienne, la municipalité s'est résolument engagée dans une démarche de concertation avec ses habitants. Dans un monde en constante évolution, où les enjeux urbains et sociaux se complexifient, il est essentiel pour les élus de la majorité municipale de donner la parole aux citoyens et de les impliquer dans les décisions qui les concernent. 

Bien plus qu'une simple communication, les concertations organisées par la Ville représentent une véritable volonté d'écouter, de comprendre et d'intégrer les attentes et les besoins des Stéphanoises et des Stéphanois. Ces rencontres offrent un espace d'échange où chacun peut s'exprimer librement et contribuer à l'élaboration de solutions collectives. 

Dernièrement, les habitants ont été invités à donner leur avis sur le projet de Cité 2025 ou encore celui de l'aménagement de la place Massenet. Ces échanges ont été riches, mettant en exergue les idées pour faire de la Cité 2025 un espace attractif et vivant, répondant aux besoins de tous ou soulignant l'importance de la participation pour concilier mobilité et vie locale, dans le cadre de la place Massenet. Les idées, les suggestions et même les critiques formulées lors de ces concertations sont autant de ressources qui enrichissent le projet collectif et permettent d'adapter les politiques publiques aux réalités du terrain, comme dans les 110 autres réunions publiques mises en œuvre depuis 2021. 

Ces initiatives démontrent une volonté de la Ville de Saint-Étienne de s'inscrire dans une culture de la participation active. En impliquant les habitants dans les décisions urbaines, la municipalité renforce le sentiment d'appartenance et favorise une co-construction du territoire. Ce processus est essentiel pour créer des espaces publics qui répondent réellement aux besoins et aux aspirations de ceux qui les vivent tous les jours. 

Les concertations à Saint-Étienne sont un pas vers une ville plus inclusive et plus vivante, où chaque voix compte et où l'avenir est construit ensemble. En 2025, place à deux grandes concertations. En effet, le mois dernier, les Stéphanoises et les Stéphanois ont été interrogés sur les 4 grandes places du centre-ville dans le cadre de la concertation « Destination centre-ville », et en mai, sur le devenir du site de la Charité et celui des Ursules (phase 3 de Cœur d’histoire). 

Bien sûr nous ne sommes pas partis de rien, puisque la Ville a procédé à des études préalables permettant ainsi de disposer d’un état technique des lieux. Mais le projet part d’une page blanche. 

En somme, les concertations à Saint-Étienne sont un véritable souffle d'innovation et de participation citoyenne. Elles nous rappellent que nous avons tous un rôle à jouer dans la vie de sa ville. En s'engageant dans ce dialogue, avec nous, vous contribuez tous à faire de Saint-Étienne un lieu où il fait bon vivre, où les idées s'épanouissent et où l'avenir se construit ensemble. Participons, échangeons et faisons entendre notre voix pour bâtir une ville à notre image !
Le Groupe de la Majorité Municipale

Malgré des incertitudes étatiques, nous continuons le développement de Saint-Étienne

En cette année 2025, le rôle de vos élus stéphanois est plus crucial que jamais. Face aux défis financiers, démographiques et environnementaux, nous, acteurs de la démocratie de proximité, devons naviguer dans un contexte complexe, tout en maintenant l’efficacité du service rendu aux Stéphanoises et aux Stéphanois, pour répondre à leurs besoins et leurs préoccupations, notamment en matière de cohésion sociale et de développement local. 

Nous sommes préoccupés par les conséquences de loi de finances (PLF) de 2025 pour Saint-Étienne, tant par le retard de son adoption que par son contenu. Les efforts demandés aux collectivités territoriales pourraient entraîner des réductions d'investissements et des services essentiels, ce qui inquiète fortement les élus responsables que nous sommes. 

De plus, ce manque de visibilité financière complexifie la planification à long terme des projets locaux, rendant difficile la gestion efficace des ressources publiques. Pour autant, nous continuerons à appliquer un programme ambitieux en 2025, avec des investissements à hauteur de 44 M€. 

Si les élus locaux jouent un rôle essentiel dans la création de la cohésion sociale et la promotion du lien entre les citoyens, nous sommes et resterons très attentifs aux problèmes des habitants de Saint-Étienne, notamment par notre présence quotidienne à leurs côtés pour résoudre une difficulté dans l’inscription à la cantine ou dans l’élaboration d’un projet associatif… Aussi, nous avons divers outils qui permettent ces rencontres, comme les permanences journalières à l’Hôtel-de-Ville ou les réunions publiques dans les secteurs. 

Par ailleurs, nous sommes également impliqués dans la conception et la mise en œuvre des politiques locales, notamment à travers la Métropole. Cette structure d’intercommunalité permet de mutualiser les ressources pour répondre aux défis qui dépassent nos frontières, tels que l'habitat, le développement économique, l'aménagement et la mobilité. C’est parfois ensemble que nous sommes plus forts. 

Enfin, en 2025, la Ville de Saint-Étienne, à l’instar de toutes les communes, va devoir gérer une nouvelle compétence dans l'organisation de l'accueil du jeune enfant, ce qui nécessitera une planification et une coordination accrues. Or à ce jour, si la loi est en vigueur, les modalités qui doivent revêtir la forme de décrets, ne sont pas encore connues. 

Les défis en 2025 sont nombreux. Pour autant, les élus de la Ville de Saint-Étienne répondront présents, tout comme les agents de la Ville de Saint-Étienne qui, à nos côtés, font preuve de créativité, toujours à la recherche de solutions optimum. 

Le Groupe de la Majorité

Saint-Étienne Groupe Communiste

Cité du Design, outil culturel altéré par G. Perdriau et son équipe.

Au départ, le Maire et son équipe voulaient un projet de biennale numérique, « une french tech » pour se démarquer des maires précédents. 2020-24, MM. Mandon, Jourdan et Chassaubéné suppriment 3 services (Promotion du design auprès des entreprises, Recherche et Relations Internationales) au profit de Cité Service. Les déficits bondissent. L’École a bénéficié de la Cité pour équilibrer les comptes, maintenant que l'édifice s’effondre, comme des écoles d’arts territoriales, fragilisée par le retrait de l’État, de la Région. La direction unique semble une bonne économie, elle dit juste que l'établissement se réduit comme peau de chagrin avec seulement deux activités : école et biennale-expositions. La crise est structurelle : l'école fragilisée, la biennale ne rencontre plus le public local. Dès 1998, la biennale, pensée pour fonctionner avec les institutions culturelles de la ville, s'est invitée dans les quartiers de 2008 à 2019 puis a disparu. La partie biennale-expositions, un investissement de 30 ans, il faut la refondre dans un projet de développement d’un design éco-social à l'échelle de la métropole, avec une vraie dimension internationale. Avec la galerie du design élitiste et la Cité 2025 sans investissement, le duo Chassaubéné-Jourdan enterre ce potentiel social, écologique, urbain.

Christel Pfister, Michel Nebout

Groupe Saint-Étienne Demain

Quand nos impôts servent à financer des mesures pré-électorales

En mars dernier, nous nous interrogions sur l'usage qui allait être fait des 20% d’augmentation de la taxe foncière, décidée l’an passé. La présentation du budget 2025 nous a apporté la réponse : investir dans des projets pharaoniques hasardeux et réaliser toutes les promesses de campagne non tenues par le candidat Gaël Perdriau en 2020 ! 

Avec une enveloppe de 55,6 millions d’euros, l’investissement augmente de 7%. Nous pourrions admettre que l’augmentation de nos impôts permette à notre collectivité d’investir. Notre patrimoine municipal (écoles, locaux associatifs, équipements culturels et sportifs...) est dans une situation exécrable. Cette nouvelle manne eut été une belle occasion de rattraper le temps perdu en matière de rénovation de locaux abandonnés par la Ville depuis 2014. Or, ce ne sont que 17 millions d’euros qui seront destinés à la conservation de nos bâtiments, une enveloppe sans aucun rapport avec les besoins. 

Malheureusement pour nos bâtiments communaux, leur rénovation ne se voit pas ! A un an des élections, isolé, embourbé dans une affaire judiciaire odieuse et n’ayant pas tenu ses promesses de campagne, M. Perdriau démultiplie les projets tape-à-l’oeil dont la pertinence sur notre territoire est loin d’être démontrée. A l’instar de Steel et des Halles Biltoki, les projets sont réalisés avant même d’être pensés pour notre ville. 

Devant tant d’argent gaspillé, nous avons proposé de baisser, dès cette année, la taxe foncière, afin d’alléger la pression fiscale, notamment sur les classes moyennes stéphanoises. Pris dans sa fuite en avant, Gaël Perdriau a bien entendu rejeté notre suggestion.

François Boyer, Isabelle Dumestre, Ali Rasfi, Laetitia Valentin
Courriel

Saint-Étienne Le temps de l'écologie

A chaque âge doit correspondre une politique des aînés

Sur ses 172 000 habitants, Saint-Etienne compte 24 277 personnes qui ont entre 60 et 74 ans. 20 132 Stéphanois·es ont plus de 75 ans, 3 050 environ ont plus de 90 ans. Quand on devient “senior”, on est en relative bonne forme. La plupart se baladent, font du sport, vont à l’université pour tous et toutes, font vivre les associations. Ils sont essentiels pour les familles : les jeunes retraités gèrent leurs aînés pour lesquels ils sont aidants, tout en s'occupant de leurs petits-enfants. 

Au-delà de 90 ans, les besoins évoluent. Si un tiers des plus de 95 ans sont en EHPAD, les deux autres tiers sont encore chez eux, et contribuent activement à la vie stéphanoise. Il faut distinguer une politique “seniors” d’une politique “grand âge”. Actuellement, le plan d’action municipal pour les aînés est un catalogue sans priorité dégagée ni objectifs chiffrés et mesurables. Pour les plus jeunes de nos aînés, il faut soutenir et développer les associations. 

Pour les plus âgés, l’essentiel est de favoriser le bien vivre. Surtout, il faut les écouter, connaître leurs vrais besoins et y répondre.

Il faut revoir l’aménagement de Saint-Etienne. Parce que si les Stéphanois se déplacent majoritairement à pied et en transports en commun, c’est encore plus vrai pour les séniors. Apporter de la fraîcheur partout en ville, offrir de vrais espaces verts ludiques, c’est rafraîchir la ville et permettre aux séniors d’y emmener leurs petits enfants et leurs arrières petits-enfants. S’occuper des plus fragiles, c’est assurer une ville plus agréable pour toutes et tous, sans discrimination. 

Les aînés, notamment les plus fragiles, sont les premières victimes du réchauffement climatique et des canicules. 

Aménager la ville agréable aux seniors et donc à tous les citoyens, qui de mieux que les écologistes pour réaliser ce challenge ! S’occuper des séniors, c’est s’occuper de toute la population. On le voit partout de Poitiers à Strasbourg en passant par Tours et Bordeaux.

 

Les élu·es municipaux écologistes
Annie Andria, Germain Collombet, Danielle Teil, Jean Duverger, Julie Tokhi et Olivier Longeon 
Courriel

Groupe Saint-Étienne avant tout

Un Budget sans ambition, sans perspectives

Lors de notre dernier Conseil municipal, nous avons fait le choix de rejeter le budget qui nous a été présenté, car il n'apporte aucune ambition d'amélioration des services publics et présente d'importantes lacunes dans des domaines essentiels pour votre vie quotidienne. 

Nous avons constaté que trois thématiques sont particulièrement négligées : la santé publique, la politique seniors et la politique en faveur du commerce. 

Nous regrettons notamment la baisse du budget de fonctionnement santé publique, qui apparaît en complète contradiction avec les objectifs affichés. L'enveloppe consacrée à la prévention est particulièrement touchée, remettant ainsi en cause le financement des actions du Plan Cancer stéphanois et du Contrat Local de Santé. 

Alors que l'offre municipale de résidences seniors a fortement diminué ces dernières années, nous constatons que notre Ville se contente de renouveler ses actions habituelles sans prévoir le moindre investissement d'avenir. Il est également très regrettable, voire affligeant, qu'aucune action forte en direction du commerce n'ait été proposée dans le budget. La situation dramatique de nos commerces de centre-ville aurait pu être davantage anticipée. Et c'est avec stupéfaction que nous avons constaté que le Maire a attendu d'être interpellé par les commerçants pour se décider à les recevoir et accéder à toutes leurs demandes. 

Le budget 2025 est le dernier qui sera pleinement appliqué. Nous sommes en effet désormais à moins d'un an des élections municipales, et les projets qui ne sont pas inscrits cette année n'ont aucune assurance d'être menés à bien. Ainsi, c'est avec regret que nous constatons l'abandon de projets emblématiques du Plan de mandat, au profit d'un saupoudrage de quelques nouvelles mesures, opportunément proposées en période pré-électorale. 

Or, nous souhaitons vous rappeler que la Municipalité a dégagé une confortable marge de manoeuvre financière, en décidant d'augmenter fortement la taxe foncière, ce qui a ainsi diminué votre pouvoir d'achat, alors que cette hausse aurait pu être moindre, puisque nous avons découvert 12 millions d'euros à l'issue du compte administratif 2023. 

Ainsi, à défaut de préparer davantage l'avenir, notre Ville aurait pu au moins préserver sa capacité future d'investissement, en accroissant son épargne de précaution. Ce ne sera même pas le cas. 

Ce budget marque la fin d'un cycle, en actant l'absence de solutions du Maire, qui laissera Saint-Étienne, à l'issue de ses mandats, dans une situation plus affaiblie et isolée que jamais.

 

Le Groupe Saint-Étienne Avant Tout
Nicole Peycelon (Présidente), Paul Corrieras, Marie-Eve Goutelle, Jean Jamet, Robert Karulak, Claude Liogier, Patrick Michaud, Jacques Phrommala, Alain Schneider
Courriel