Novembre 2025 : Tribunes libres

La rubrique Tribunes libres est ouverte aux groupes politiques du conseil municipal. Ces textes, ainsi que toute autre forme de communication externe, n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs.

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Groupe de la Majorité Municipale

Une course en Rose

La Sainté Rose 2025 s’est tenue dimanche 5 octobre au Parc des Expositions (Hall B) de Saint-Étienne. Pour sa 7e édition, cet événement festif et solidaire dédié à la lutte contre le cancer du sein, organisé par l’association La Sainté Rose, a rassemblé plusieurs milliers de participants dans une ambiance chaleureuse et conviviale.

Ouvert à tous, La Sainté Rose a proposé une diversité de parcours adaptés à tous les âges et niveaux : marche, marche nordique, course à allure libre, sans chrono ni classement, encourageant la participation et le plaisir avant tout. Les enfants ont également pu prendre part à la course "Les Matrus", spécialement conçue pour les 4 à 10 ans, tandis que les parcours de 2,5 km, 5 km et 8 km en parc ont accueilli les participants avec des départs échelonnés pour un déroulement fluide de la journée.

Cet événement a une nouvelle fois mis en avant les valeurs de convivialité, solidarité et engagement pour la prévention et le dépistage du cancer du sein, tout en soulignant les bienfaits de l’activité physique autour de cette cause essentielle. Grâce à cet élan, une belle somme a été reversée à la Ligue contre le cancer Loire, contribuant à financer notamment des séances de coaching personnalisées pour les malades les plus à risque ou en reprise d’activité après traitement.

S’inscrivant pleinement dans la dynamique du mois d’Octobre Rose, cette 7e édition de La Sainté Rose a confirmé son statut de rendez-vous incontournable dans la région, mêlant sport, sensibilisation, soutien aux malades et à la recherche, tout en cultivant une atmosphère festive et familiale. Rendez-vous pris pour une nouvelle édition pleine de promesses l’année prochaine !

Nadia Semache
Le Groupe de la Majorité Municipale

Un berceau de solidarité, un creuset d’engagement

Le tissu associatif et le bénévolat dessinent, à Saint-Étienne, la trame discrète mais indéfectible d’une cité vivante, solidaire, féconde de sens et d’humanité.

À Saint-Étienne, plus de 3 600 associations irriguent la ville d’un infini réseau de fraternité et d’action collective. Leurs noms sont innombrables, leurs missions plurielles, mais toutes conjuguent la générosité au présent : qu’il s’agisse d’accompagner les plus âgés dans la solitude, d’encourager les jeunes à s’ouvrir au monde, de préserver le patrimoine, d’animer les quartiers ou de porter secours à ceux que la vie malmène. Dans la discrétion des rencontres, dans la clameur festive du week-end de la vie associative ou dans l’énergie des actions de rue, le bénévolat façonne un paysage où chaque Stéphanois trouve sa place et sa raison d’être.

Nul service public, aussi efficient soit-il, ne saurait suppléer à l’extraordinaire présence des bénévoles, ces ouvriers modestes de la cohésion sociale. Leur engagement nourrit les associations de sa sève, fédère les générations, repeuple la ville de mythes, d’espoirs, d’instants de grâce. À Saint-Étienne, le bénévolat n’est pas seulement une main tendue, mais le ferment d’une démocratie vivante, d’expériences partagées, d’émancipation joyeuse et silencieuse. Chaque semaine, des centaines d’anonymes, portés par la seule force du cœur, rendent possibles des repas partagés, des visites réconfortantes, des ateliers d’avenir, des spectacles d’inclusion et de beauté.

La Ville reconnaît ce trésor. Elle appuie les associations par des subventions, la mise à disposition de locaux, l’organisation d’événements phares comme le grand week-end des associations où se tissent de nouveaux élans bénévoles. Par l’écoute, la formation, le Conseil consultatif du bénévolat, l’engagement trouve en Saint-Étienne terrain d’épanouissement, promesse d’une cité où chacun est l’artisan du bien commun.

La vitalité de Saint-Étienne se révèle dans l’inlassable travail de ses associations, dans la ferveur tranquille de ses bénévoles. C’est en eux, pour eux, avec eux, que la ville continue de se réinventer, accueillante, inventive, solidaire.

Le groupe de la Majorité Municipale

Novembre funeste

Novembre s’avance toujours comme un mois de brume et de mémoire. À Saint Étienne, comme dans tant d’autres villes de France, le 11-Novembre rassemble chaque année autour du monument aux morts. Les drapeaux claquent au vent, les gerbes de fleurs se déposent sur la pierre froide, et le silence se fait, habité de toutes les voix disparues. Ce jour là, la nation se souvient des jeunes hommes tombés dans les tranchées, de la boue et de l’horreur qui, depuis plus d’un siècle, continuent de hanter la conscience collective.

Mais le calendrier, cruel parfois, fait résonner dans la même quinzaine une douleur plus proche, plus intime. Le 13-Novembre, date désormais gravée à vif, rappelle la nuit où le Bataclan devint lieu de deuil national. Les visages des victimes, si proches de nous par leur jeunesse, leur fragilité, leur désir simplement de vivre, viennent raviver la blessure. À Saint Étienne, ce souvenir n’est pas lointain : il habite les hommages rendus sur la place publique, il se glisse dans les veillées, et chacun se sait lié aux familles frappées, comme si la douleur de la capitale avait trouvé écho dans nos rues.

Ainsi novembre cumule ces ombres : la guerre mondiale et ses carnages, le terrorisme et ses éclats de violence absurde. Deux histoires différentes, mais un même poids du sang versé. Les anciens combattants et les jeunes victimes forment une seule procession de mémoire, passant le flambeau d’une génération à l’autre.

Dans la ville, chaque cérémonie devient un pont entre le passé et le présent. Le silence du 11-Novembre appelle celui du 13. Saint Étienne, comme tant d’autres lieux de France, se dresse alors dans une solidarité grave : celle qui transforme le deuil en mémoire partagée, et la mémoire en résistance.

Novembre, mois funeste, mois de recueillement, n’offre pas seulement la douleur. Il rappelle aussi l’exigence de tenir ensemble, de transmettre, de ne pas céder à l’oubli. Dans le froid de ses matins, la ville apprend à unir ses fissures, et à faire de la mémoire une lumière fragile mais tenace.

Le Groupe de la Majorité Municipale

Ordonnances vertes : un nouveau souffle pour la santé des futures mamans

L’ordonnance verte est née d’une collaboration entre professionnels de santé, agriculteurs bio, collectivités locales et associations engagées. Ce partenariat transdisciplinaire cherche à réduire les inégalités d’accès à une alimentation saine et à soutenir l’agriculture biologique locale, respectueuse des sols, de l’eau et de la biodiversité.

« L’Ordonnance verte » est un programme qui propose aux Stéphanoises enceintes un accompagnement nutritionnel et éducatif destiné à protéger leur santé et celle de leur bébé, en les sensibilisant aux risques liés aux perturbateurs endocriniens, ces substances chimiques nocives qui peuvent impacter le développement du fœtus. 

Le principe est simple mais efficace : les bénéficiaires reçoivent chaque semaine un panier de fruits et légumes bio, locaux et de saison. Ce panier est accompagné d’ateliers de sensibilisation animés par des professionnels de santé et des spécialistes de la nutrition, qui expliquent les effets délétères des perturbateurs endocriniens et proposent des alternatives pour limiter l’exposition aux pesticides et autres substances toxiques dans la vie quotidienne. Au-delà de l’alimentation, les ateliers permettent aussi d’apprendre des gestes simples pour une cuisine plus saine et un mode de vie plus respectueux de l’environnement. De la suppression des ustensiles en téflon à la réduction des produits chimiques domestiques, ces changements sont autant de gestes pour préserver la santé de la mère et de l’enfant à naître 

L’ordonnance verte réinvente la prévention en santé maternelle, conjuguant alimentation saine, éducation aux risques chimiques et soutien à une agriculture respectueuse. Une véritable bouffée d’air frais pour les mamans en devenir et leur environnement. 

L’ordonnance verte ne se limite pas à la grossesse. Elle aspire à un changement durable des pratiques à l’échelle des foyers et des territoires, dans une optique de santé globale et environnementale. Parce que protéger la future génération passe aussi par protéger la planète, ce dispositif s’inscrit dans une perspective de long terme, alliant santé publique et développement durable. 

Le Groupe de la Majorité Municipale

 

Saint-Étienne Groupe Communiste

Crèches en DSP : toujours le choix du low-cost

La délégation de service public (DSP) permet à la ville d’acheter au privé des places en crèche sans en assumer la gestion à un coût réduit. Depuis des années, la ville de Saint Étienne sous-traite la petite enfance et ferme des places dans les crèches municipales.

Les prestataires sont surtout intéressés par leurs profits. Victor Castanet, journaliste, détaille les dysfonctionnements graves de certains de ces groupes, dont « Les Petits Chaperons Rouges » et « La Maison Bleue », structures financées par la ville. Ces dysfonctionnements dégradent par exemple la qualité d’accueil des enfants.

Ces acteurs sont largement financés par de l’argent public : la CAF jusqu’à 80% des frais d’installation, pour le fonctionnement à hauteur de 35%. Le reste est financé par les familles et les entreprises, soutenues par l’État avec un crédit d’impôt, à hauteur de 50%.

On nous assure qu’à Saint Étienne il n’y a jamais eu de plaintes. Heureusement ! Mais là n’est pas la question. Nous pensons que la petite enfance ne peut pas être considérée comme un service marchand, où seul compte l’aspect financier.

En septembre 2024, conscientes des dérives du secteur, six villes ont appelé à réguler ce système en instaurant des prix plancher, par exemple. La ville de Saint-Étienne aurait pu faire de même, mais l’aspect financier a prévalu.

Christel Pfister, Michel Nebout

Groupe Saint-Étienne Demain

Procès Perdriau : le grand « boum » des réquisitions

Le procès de l’affaire Perdriau se termine enfin, au terme d’une semaine qui aura vu disséquer avec précision la gouvernance mafieuse à la tête de la municipalité de notre ville. Ce grand déballage donne une image désastreuse de Saint-Étienne et de la politique en général.

L’exemplarité des peines requises est à la hauteur des faits gravissimes évoqués à l’audience. La hiérarchie des responsabilités est également bien restituée dans les réquisitions de la Procureure : dans une mairie, c’est le maire, non le directeur de cabinet, qui décide. C’est donc le maire qui doit, au premier chef, rendre des comptes sur les infractions commises et, en particulier, sur l’utilisation de l’argent public.

Jusqu’au bout, Gaël Perdriau aura nié l’évidence, au contraire des autres acteurs du kompromat. Il serait lui la véritable « victime » d’un ensemble de complots. Il a ainsi dénoncé tour à tour : les policiers, les juges ayant mené l’instruction, les francs-maçons, des personnalités politiques du PS, des LR, la presse… voire la principale victime, Gilles Artigues.

C’est ce déni profond qui l’avait conduit à nous annoncer que cette audience ferait un grand « boum ». Il n’y aura pourtant eu ni coup de tonnerre ni coup de théâtre durant ces sept jours… jusqu’au moment des réquisitions.

Seul mis en cause qui soit encore en capacité de nuire, il est logiquement celui pour lequel les peines requises sont les plus lourdes : cinq ans de prison, dont trois ans fermes, et cinq années d’inéligibilité, avec exécution provisoire. Nous attendons maintenant le prononcé du délibéré, annoncé pour le 1er décembre, qui viendra refermer le chapitre judiciaire de cette affaire sordide.

François Boyer, Isabelle Dumestre, Ali Rasfi, Laetitia Valentin
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Saint-Étienne Le temps de l'écologie

Un délibéré attendu

Cela faisait plus de trois ans que la ville attendait la tenue du procès de son maire et de ses co-mis en examen. Ils ont comparu fin septembre pour une sordide affaire de chantage, imaginée pour compromettre le premier adjoint dès le début de mandat du maire actuel. Le procès a duré sept jours, durant lesquels les faits ont été examinés : des faits graves, difficilement contestables, qui donnent un éclairage inquiétant sur l’ambiance délétère qui a pu régner au sein de la mairie toute entière. Depuis le 26 août 2022, date des premières révélations par Mediapart, le système mis en place par le maire se fissure. L’omnipotence du premier magistrat de la ville vacille, et les partenaires habituels de la municipalité prennent leurs distances. La majorité se délite inexorablement. Les soutiens se réduisent comme peau de chagrin. Depuis cette date, Saint-Etienne est entraînée, bien malgré elle, dans une spirale nauséabonde de révélations et d’informations ignobles qui ternissent son image. Pendant trop longtemps, l’exercice solitaire du pouvoir aura rendu le maire sourd aux aspirations des Stéphanoises et des Stéphanois. Il sera resté cramponné à son siège, insensible aux nombreuses demandes de départ qui se seront exprimées. Maintenant que le mal est fait, il faut savoir en tirer les leçons. Il faut tourner la page. Il faut inventer un autre fonctionnement, ouvert, réellement participatif, plus collégial, pour fédérer les énergies positives et innovantes qui font Saint-Etienne. Elles ne demandent qu’à pouvoir s’exprimer, être entendues, comprises, et se traduire dans la marche vers le renouveau de la vie politique de la cité. Le verdict attendu pour le 1er décembre marquera un tournant. La justice se sera prononcée et Saint-Etienne pourra enfin sortir de cette situation nauséabonde. Nous pourrons alors collectivement relever la tête et construire ensemble un avenir serein pour la ville ! Les écologistes s’y attachent : nous sommes pleinement mobilisés, à vos côtés.

Les élu·es municipaux écologistes
Annie Andria, Germain Collombet, Danielle Teil, Jean Duverger, Julie Tokhi et Olivier Longeon 
Courriel

Groupe Saint-Étienne avant tout

Tous mobilisés contre le cancer

Avec « Octobre Rose », de nombreux habitants et associations de notre territoire se mobilisent aux côtés des pouvoirs publics et des professionnels de santé pour sensibiliser au dépistage des cancers du sein, faire connaître les moyens de prévention mais aussi d’accompagnement des personnes malades et leurs proches.

Ce mois de mobilisation met en lumière l’engagement et la générosité des Stéphanois avec leur participation à de multiples manifestations. Plus d’une cinquantaine ont été organisées cette année dans la Loire.

Parmi elles, la « Sainté Rose » occupe une place particulière. Cette course sportive et caritative, dont l’intégralité des recettes est reversée à la Ligue Contre le Cancer, rencontre un franc succès.

Sa 7ème édition, organisée le dimanche 5 octobre, a rassemblé près de 6 000 participants, un record de fréquentation.

Au-delà de cet événement emblématique, de nombreuses actions de sensibilisation sont également menées dans les établissements de santé, en entreprise ou auprès des étudiants et lycéens, contribuant ainsi à diffuser le plus largement possible les messages de prévention.

Dans la Loire, les campagnes de dépistage du cancer du sein ne touchent aujourd’hui qu’un peu plus d’une femme sur deux âgée de 50 à 74 ans, un taux encore insuffisant, bien qu’il soit supérieur à la moyenne nationale.

Derrière ces chiffres se cachent des inégalités d’accès à notre système de santé. Il est donc essentiel de mener des actions spécifiques auprès des publics fragiles, éloignés de notre système de soin.

Une étude publiée en septembre 2025 dans The Lancet montre que c’est en France que le taux d’incidence du cancer est le plus élevé. 

Malgré les progrès de ces dernières années, cette maladie reste un défi pour notre société. Un enfant sur deux qui naît aujourd’hui pourrait être touché par le cancer au cours de sa vie. 

Mobiliser l’ensemble de la société est donc une nécessité pour agir sur les déterminants de la maladie, créer des environnements favorables à la santé et inciter à modifier nos comportements. 

La commune, par sa proximité avec ses habitants, est l’échelon idéal pour mettre en place des politiques de prévention. 

Comme l’OMS le préconise, il est important de mettre de « la santé dans toutes les politiques » (Déclaration d’Helsinki, 2013). C’est cette approche transversale des politiques publiques qu’il faut privilégier. Nous nous félicitons que notre collègue Patrick Michaud ait accompagné cette démarche, que nous souhaitons continuer à promouvoir.

Le Groupe Saint-Étienne Avant Tout
Nicole Peycelon (Présidente), Paul Corrieras, Marie-Eve Goutelle, Jean Jamet, Robert Karulak, Claude Liogier, Patrick Michaud, Jacques Phrommala, Alain Schneider
Courriel 

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