Nature : Saint-Étienne déploie son plan pour préserver la biodiversité

La Ville a lancé un plan structuré en faveur de la biodiversité. Objectif : agir concrètement à toutes les échelles, de la place publique au jardin privé, sur les secteurs urbains comme sur les zones plus rurales de notre territoire.

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Le constat : une biodiversité riche, mais fragile

Avec plus de 3 000 espèces recensées lors de quelque 100 000 observations naturalistes, Saint-Étienne dispose d’un patrimoine vivant remarquable. Trois sites Natura 2000 (Gorges de la Loire, Vallée de l’Ondenon, contreforts du Pilat) témoignent, également, de cette richesse écologique. 

Pourtant, c’est un équilibre précaire. 108 espèces sont officiellement reconnues comme menacées. L’ensemble justifie des actions fortes pour préserver les écosystèmes existants et reconnecter les espaces de nature

C’est tout l’objet du plan d’actions biodiversité de la Ville de Saint-Étienne. Il se décline en trois axes majeurs.

1. Redonner toute sa place à la nature en ville

Le Plan de sauvegarde des Martinets, porté avec la LPO, pour protéger la plus grande colonie française de martinet à ventre blanc. 

La mise en réseau des parcs urbains, avec la boucle verte et des continuités écologiques renforcées (Bois d’Avaize, Montreynaud, Montaud…).

Une trame noire pour réduire la pollution lumineuse, avec un travail engagé sur l’éclairage public et les enseignes commerciales.

2. Conforter la biodiversité en secteur rural

Saint-Étienne a la chance d’avoir sur son territoire deux secteurs ruraux : Saint-Victor-sur-Loire et Rochetaillée. Et d’avoir, à sa porte, le parc naturel régional du Pilat. Il s’agit de les préserver. 

Parmi les leviers mobilisés : 

  • des baux ruraux environnementaux pour préserver les terres agricoles tout en intégrant des pratiques vertueuses ; 
  • le développement de l’éco-pâturage, en ville comme en périphérie ; 
  • la replantation et la gestion durable des haies, en lien avec les agriculteurs.

3. Une mobilisation collective et continue

Le plan accorde une large place à l’éducation, la sensibilisation et la co-construction. 

La Maison de la nature de La Cotonne, la Maison de la Réserve à Saint-Victor-sur-Loire sont autant de points d’appui pour transmettre une culture de la nature. Ils permettent une large sensibilisation des publics, notamment scolaires ou issus des structures d’éducation populaire. 

La Ville accompagne les associations naturalistes qui réalisent des inventaires participatifs sur différents espaces urbains (parcs, jardins partagés, espaces sportifs…).