Place à la nature et aux symboles
Et 35 ans plus tard, exit la thématique « aquatique » des fameux hublots, dont les couleurs s’étaient peu à peu estompées. La fresque s’offre un lifting complet avec changement d’ambiance : place à la nature... terrestre !
De la petite graine qui éclôt, puis qui devient fleur et bouquet, jusqu’à l’orée d’une forêt habitée par un écureuil, des branches qui se tendent vers le ciel puis un dernier hublot, d’un bleu azur, il n’y a qu’à suivre le rythme de la montée pour découvrir, un à un, leur chronologie.
Si vous vous rendez sur place, prenez le temps d’observer aussi les symboles du quartier qui se sont glissés entre
les hublots :
- des footballeurs, clin d’oeil au club de foot Saint-Étienne Sud,
- la Madone, qui surplombe le parc-belvédère,
- le Colibri, du nom du centre social du quartier,
- deux tours d’habitation, souvenir des deux tours Cassin, récemment démolies.
Un projet collaboratif
Ces marqueurs ont été suggérés par les habitants eux-mêmes. Car Sylvie Grenier Casartelli, et les artistes du
collectif Hauts les Murs, ont pu compter sur l’implication des membres du conseil de quartier et des riverains pour élaborer une fresque reflétant au mieux La Cotonne, aujourd’hui.
Plusieurs réunions de concertation ont été menées par la Ville, une maquette a été présentée et des visites de chantier
ont été organisées pour permettre aux habitants de s’approprier ce projet artistique.
« C’est plus joli maintenant, ça met des couleurs dans cette montée », constate Adel, 10 ans . Et Naibih, 18 ans, d’ajouter : « L’idée des footballeurs, j’étais pour ! Ce projet est vraiment cool ! »