Un chantier inédit pour préserver le patrimoine
Consolider la galerie
Casque sur la tête, les ouvriers s’activent pour consolider les 800 mètres de galerie reconstituée que les visiteurs aiment tant découvrir.
Lutter contre l’humidité
Dans ses galeries, situées à 4 mètres de profondeur, leur mission consiste à remplacer les pieds des poutres en bois, fragilisés par l’humidité. Des étais jalonnent la galerie, aménagée à la fin des années 80, avant l’ouverture du musée en 1991. C’est la première fois qu’un tel chantier est entrepris ! Il s'achèvera courant 2026.
En parallèle, les équipes consolident les bétons et les éléments métalliques situés à l’arrière, retirant un à un les blocs de pierre qui les masquaient.
En surface, des travaux d’étanchéité ont été réalisés au pied du chevalement. De plus, les quatre issues de secours, situées sur ce terrain, ont été repensées pour être plus étanches et plus esthétiques.
Ville de Saint-Étienne / Louane Lombardin
Des améliorations déjà visibles
Sur le chevalement...
La corrosion a été effacée sur la passerelle d’accès au chevalement et sur les cuves en béton qui servaient à pomper l’eau afin de ne pas noyer les galeries de mine.
Et le portail d'entrée
Bien visible des visiteurs, le portail d’entrée a retrouvé son éclat cette année : les inscriptions « Houillères du bassin de la Loire, siège Couriot » s’affichent à nouveau dans leur couleur vermillon d'antan. Le détail de la lampe de mineur, dessinée sur les casques, est réapparu.
Ville de Saint-Étienne / Louane Lombardin
Un chantier d'envergure jusqu’en 2028
Ces travaux de près de 11 M€ sont menés par la Ville en lien avec la Direction régionale des Affaires culturelles et avec le soutien de l'État.
D'ici 2028, d'autres interventions auront lieu, notamment sur le chevalement, la salle des pendus, la lampisterie et les toitures des bâtiments. L'objectif ? Faire perdurer ce site patrimonial unique.
Le musée est ouvert pendant les travaux
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