Le café, plus qu'une boisson
Pour Cécile Chapuis, le café c'est aussi une affaire de famille, un métier... Son arôme flotte sur son enfance autant qu’il imprègne sa vie d’adulte.
Née à Saint-Étienne, la petite Cécile grandit dans l’odeur des grains torréfiés par ses grands-parents. Parmi ses souvenirs d’enfance s’entremêlent les repas chez sa grand-mère où l’on suivait le cours du café à la bourse, les après-midi de jeu avec son frère dans l’atelier familial rue Mougin-Cognet, le bruit des agrafes appliquées pour refermer les paquets, le goût des sucres trempés dans une tasse...
« Petite, j’ai dormi sur des sacs de café vert », sourit-elle. Sans le savoir, ces moments étaient déjà une initiation à la passion qui allait la rattraper.
Une Cheffe d’orchestre
Pourtant, rien ne la prédestinait à reprendre l’affaire familiale créée en 1945 par ses grands-parents puis développée par son père. Après des études de droit et de comptabilité, Cécile Chapuis s’oriente vers le recouvrement. Mais le métier ne lui convient pas.
Dans l'entreprise familiale depuis ses 25 ans
À 25 ans, elle rejoint temporairement son père, « pour donner un coup de main ». Elle occupe alors tous les postes au sein de Cafés Chapuis : commercial, administratif, emballage, production… et ne quittera jamais l’entreprise.
Au début des années 2000, le passage de témoin avec son père se fait naturellement, sans pression ni rupture. Aujourd’hui, à 52 ans, la directrice de la société installée rue des Aciéries, en face du Zénith, se définit comme une cheffe d’orchestre.
Elle reste surtout passionnée, malgré le stress et une année 2025 complexifiée par l’augmentation des coûts.