Fond avec décoration de marque Commerce : Les bons chiffres du commerce à Saint-Étienne

La dernière étude de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI), basée sur des données Insee, met en lumière une évolution positive du commerce à Saint-Étienne. Ils ont été présentés lundi dernier en conseil municipal, par Pascal Lacour, adjointe au maire en charge du commerce.

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Des données chiffrées sur le commerce stéphanois

Cette étude, s’appuyant sur des fichiers de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), démontre, contrairement au discours ambiant, qu’en matière de commerce, il est factuellement faux de laisser penser que Saint-Étienne s’en sortirait moins bien que d’autres villes de même strate.

Même si dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, rien n’est jamais acquis, ni gagné, les tendances pouvant rapidement évoluer, dans un sens comme dans un autre.

Quelques éléments provenant de l’étude la CCI 

Une progression du nombre de commerces

  • Entre 2020 et 2025, le nombre d’établissements de commerces a progressé à Saint-Étienne, passant de 4 328 à 5 110, soit + 18 %
  • De 2014 à 2020, un passage de 3549 établissements de commerce à 4 328 : + 779, soit + 22 %
  • De 2009 à 2014, un passage de 3 906 établissements de commerce à 3 549 : - 357 soit – 10 % 

Une augmentation du solde net

Le solde net (nombre de créations/nombre de radiations) a lui aussi augmenté en 2024, avec 263 établissements supplémentaires (+ 141 en 2020 ; + 203 en 2021 ; + 232 en 2022 ; + 85 en 2023). 

En 2023, bien que plus faible, le solde (+ 85) reste positif. 

Il est d’ailleurs un bon indicateur montrant que les principales causes des difficultés rencontrées dans le secteur du commerce, sont bien davantage liés à une tendance nationale et non pas locale, avec un retour à une situation d’avant Covid, avec la fin des aides de l’Etat couplée à la nécessité de rembourser les prêts garantis par l’Etat (PGE).

Un changement de contexte national brusque qui a entraîné pour nombre de commerces déjà fragilisés, des fermetures. 

Un taux de commercialité attractif

Cet indicateur est aussi à prendre en compte. Et il est particulièrement bon à Saint-Étienne avec un taux de 42 %, autrement dit attractif.

Rappelons que sur le plan national, il est considéré comme se dégradant à moins de 30 %, correcte entre 30 et 33 %, et attractif au-dessus de 33 %.

« La ville de Saint-Etienne est aux côtés de ses commerçants. Nous les accompagnons par un travail de fond et de long terme, pour offrir le cadre le plus propice possible pour que le commerce puisse se développer harmonieusement à Saint-Etienne.

Cela s’est traduit par des actions concrètes comme la création de l’office de commerce pour accompagner les porteurs de projets d’ouverture de magasins, ou encore d’une foncière commerciale afin d’acquérir des rez-de-chaussée vacants inexploitables en l’état et les remettre sur le marché. Nous soutenons aussi par une aide financière la rénovation de commerces pour les rendre plus attractifs et nous avons activé une taxe sur les friches commerciales pour éviter l’atonie des propriétaires. 

A l’écoute en permanence des commerçants, nous avons su aussi répondre rapidement à leurs attentes concernant la gratuité du stationnement, l’éclairage public et les animations commerciales. 

Comment aussi ne pas évoquer le concours Commerce design en cours actuellement, où une nouvelle fois cette année, les 10 commerces retenus représentent parfaitement l’excellence stéphanoise, alliant, proximité, professionnalisme accueil design, audace, créativité, où la grande braderie qui se déroulera cette semaine, les 12,13 et 14 juin. 

Oui, les résultats de cette étude de la CCI sont encourageants et ceci dans un contexte difficile, où toutes les villes doivent lutter et trouver des actions et des solutions pour soutenir et développer l’attractivité commerciale. C’est ce que nous nous attachons à faire à Saint-Etienne par un travail collectif en partenariat constant avec les commerçants stéphanois ».

Pascal Lacour