Fond avec décoration de marque Portrait : Les mille vies d’Élodie Sarazin

Commerciale, restauratrice, déléguée pharmaceutique et, désormais, maîtresse de maison. Élodie Sarazin est une entrepreneuse dans l’âme, avec un sens inné du contact. Son nouveau bébé : une colocation pour seniors, rue de la République.

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Un nouveau challenge professionnel

 Avec elle, le tutoiement n’est jamais loin et le sourire omniprésent. Sa nouvelle aventure professionnelle a beau être sur le point de démarrer, Élodie Sarazin affiche une pétillante sérénité. 

L’appartement de 315 m² qu’elle vient soigneusement de réaménager rue de la République est prêt à accueillir ses premiers colocataires.

Comme à la maison !

 Cet appartement, c’est la « Maison Marguerite », du nom du réseau auquel elle appartient et dont le concept est né à quelques kilomètres d’ici, en Haute-Loire. 

« Il s’agit d’un domicile partagé entre seniors autonomes. C’est un peu comme une colocation : ici, chacun conserve son intimité grâce à nos 9 chambres individuelles, et notre grande pièce de vie de 80 m² permet de se réunir et de partager des moments conviviaux, ensemble », explique Élodie Sarazin. 

Propriétaire des lieux, elle y endosse aussi le rôle de maîtresse de maison : « Moi, je suis là pour soulager les colocataires de toutes les tâches du quotidien. Je m’occupe des lessives et je prépare les repas sur place, le midi et le soir.» 

Passionnée de cuisine

Et en matière de cuisine, la Stéphanoise de 48 ans sait de quoi elle parle ! Passionnée de pâtisserie, avec un fort penchant pour la charlotte aux fraises et le moelleux au chocolat, Élodie Sarazin a été à la tête de plusieurs restaurants à Saint-Étienne, rue de Lodi et à La Comédie.

 J’aime servir, j’aime le contact avec les gens. Tout ça remonte à l’enfance. J’habitais place Dorian et je me souviens d’un restaurant chaleureux avec de bons plats du jour.   

Autrefois commerciale

Fille d’opticiens stéphanois, c’est donc en hypercentre qu’a grandi Élodie Sarazin. Elle intègre tout d’abord les Beaux-Arts avec l’idée de devenir architecte d’intérieur, mais le commerce la rattrapera vite. 

Comme commerciale chez un créateur de lunettes pour commencer, puis comme déléguée pharmaceutique. Elle reprendra même le commerce de ses parents à leur départ à la retraite. Encore un défi, qui précèdera celui de la restauration : J’aime les nouveaux challenges, glisse-t-elle. 

Du côté des aînés

En parallèle, Élodie Sarazin consacre du temps à sa grand-mère. Elle a vécu seule jusqu’à ses 96 ans, dans le même immeuble que moi. Puis elle est entrée dans une résidence, puis une autre, médicalisée cette fois. Je sentais qu’elle n’y était pas à sa place, qu’elle était en décalage avec les autres résidents.  

La lecture d’Ensemble, c’est tout, d’Anna Gavalda, sonnera comme un déclic. L’histoire d’une colocation originale, en quête d’un certain bonheur.

 Je découvre alors le réseau des Maisons Marguerite et ses valeurs humanistes, bienveillantes, loin de la silver économie. Ça a renforcé mon envie, ma fibre. 

Élodie Sarazin fait aussi le choix d’être bénévole auprès des seniors, par le biais de la Ville. Et l’évidence s’impose. Jusqu’à l’éclosion de sa propre Maison Marguerite, à deux pas de la place Dorian, où elle vit toujours. 

Maisons Marguerite - L’Appartement d’Élodie
3 rue de la République
Tél : 06 16 33 19 88