Ils sont stéphanois et à la tête de la plus ancienne chocolaterie-confiserie de la ville. Laurence Sauron et ses deux fils, Vincent et Richard, perpétuent un savoir-faire né en 1820 : celui des chocolats Coulois.
Une histoire familiale qui dure
Tout commence rue du Général Foy, en 1949, avant l’ouverture de la boutique emblématique rue de la République.
Aujourd’hui encore, Laurence, 72 ans, veille sur l’entreprise. « Ma mère, qui a 98 ans, vient chaque après-midi au magasin », sourit-elle.
Trois générations de la famille Sauron se succèdent derrière le comptoir de la chocolaterie Coulois, avec la même passion.
Des spécialités stéphanoises
Anciennement situé dans le quartier de Châteaucreux, l'atelier de fabrication Coulois est installé, depuis les années 60, rue de la Roche-du-Geai, à Côte-Chaude.
Plus d’une cinquantaine de sortes de chocolats y voient le jour : malakoffs, orangettes, papillottes… Sans oublier les tablettes aux noisettes, au speculoos ou au chocolat ruby.
Soit au total, 15 tonnes de chocolats produits chaque année.
Mais la star des chocolats Coulois c'est le « Ruban de Saint-Étienne ». Une idée née en 1975, inspirée du savoir-faire local en passementerie.
Un savoir-faire tourné vers l’avenir
"C’est une fierté de voir l’entreprise familiale évoluer" confie Laurence. "Je trouve que mes fils ont de bonnes idées. Vincent
imagine, et Richard concrétise, à l’atelier."
Et demain ? Vincent Sauron aimerait développer davantage la vente en ligne, par le biais d’un nouveau site internet.
Ses deux enfants ? Eux aussi sont souvent au magasin de la rue de la République. En ce moment, Noël oblige, ils aident leur père
et leur grand-mère à mettre les papillotes dans leurs sachets.
Le savoir-faire Coulois est en cours de transmission, de génération en génération.