Une démarche sensible et engagée
Originaires de l’Allier et de la Bourgogne, les deux artistes sont devenus Stéphanois par choix. « Moi, j’ai été attirée par la créativité et la diversité culturelle que l’on trouve ici », confie Clémence. « Et moi, par les origines ouvrières de cette ville, à propos de laquelle je n’entendais que des choses qui me parlaient, résonnaient en moi et m’attiraient », ajoute Benoît.
Leur projet a séduit par sa conscience du quartier et sa volonté de le raconter avec justesse.
Le quartier comme source d'inspiration
Leur terrain d’exploration s’étend du musée de la mine à la place Roannelle. Ils veulent en lire les strates, visibles ou enfouies. « Ce quartier, nous l’habitons et il nous habite aussi un peu », disent-ils. À partir des traces du passé, ils cherchent à révéler les rythmes du présent.
Témoignages, ateliers, collaborations avec les structures associatives et locales nourriront leur création.
Pour raconter l'histoire du quartier, Clémence Culic et Benoît Gomez-Kaine exploiteront aussi les fonds documentaires des Archives municipales et de la Cinémathèque. Ces deux structures intégreront le futur pôle patrimonial de l’immeuble Loubet, actuellement en cours de réhabilitation.
Une restitution artistique en 2026
À partir de toute cette matière, les artistes veulent créer une exposition qui mêlera sons, images, collages, photographies et dispositifs interactifs. Ils imaginent même une carte interactive comme trace artistique et documentaire réutilisable
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Rendez-vous à la rentrée 2026 pour découvrir leur travail !